Le dossier web | Printemps 2010
« 66% des Français se disent insuffisamment informés sur toutes les questions se rapportant à l’eau » (Source : baromètre Sofres / C.I Eau 2009). En Eure-et-Loir, qu'en est-il ? Nappe de Beauce, nitrates, pesticides, CIPAN... sont autant de notions associées à la gestion départementale de cette ressource. En écho à l'exposition « Eaux » du Compa, ce dossier web explore le thème de « L'eau en Eure-et-Loir... du captage au robinet ». Une lecture synthétique pour répondre aux questions qui touchent le quotidien des Euréliens et pour mieux appréhender les enjeux locaux que représente cet élément...
« 67% des Français déclarent boire de l'eau du robinet au moins une fois / jour » (Baromètre Sofres-Cie Eau , Les français et l'eau, éd. 2008) . Quand plus de 2/3 de la population utilise quotidiennement l’eau du robinet comme eau de boisson, la question de la qualité de l’eau potable devient primordiale. Mise en place de périmètres de protection des points de captage, suivi et contrôle sanitaire, évaluation des risques de pollution… sont alors les conditions nécessaires au respect des normes de qualité relatives à la législation sur l’eau potable. Mais qu’est ce que « l’eau potable » ? Et que désigne-t-on sous le terme de « qualité » de l'eau ?
« Eau potable », « eau du robinet », « eau courante », existe-t-il une différence entre tous ces termes ? Ces multiples terminologies, que nous utilisons quotidiennement, se réfèrent à l’appellation « eau destinée à la consommation humaine » (EDCH).
Dans les textes législatifs, l’EDCH définit « toutes les eaux qui, soit en l’état , soit après traitement, sont destinées à la boisson, à la cuisson, à la préparation d’aliments ou d’autres usages domestiques, qu’elles soient fournies par un réseau de distribution, à partir d’un camion-citerne ou d’un bateau-citerne, en bouteilles ou en conteneurs, y compris les eaux de sources. (…) Sont comprises également les eaux utilisées dans les entreprises alimentaires pour la fabrication, la transformation, la conservation ou la commercialisation de produits ou substances destinés à la consommation humaine (…) »*.
A partir des recommandations de normes qualitatives définies par l’OMS, chaque pays adapte alors ces normes mondiales à sa propre législation. Par « qualité », on considère l’aspect de l’eau, sa non-toxicité et sa pureté bactériologique.
En France, l’eau est une préoccupation pour les législateurs depuis le Code Napoléonien (notamment sur la propriété de l’eau). Mais depuis 1964, et la première véritable « loi sur l’eau », la réglementation française dans ce domaine ne cesse d’évoluer. Elle intègre de nouveaux enjeux environnementaux et sociétaux, plus larges, toujours dans la volonté de s’approcher au plus de la notion clé de « qualité » de l’eau potable.
Ce dossier a été réalisé en étroite collaboration avec :
leConseil général d'Eure-et-Loir
(Services DAEER, CATER, SATESE, SATANC)
Claude GITTON
Chef du service eau et des milieux aquatiques de la Diren Centre